maritime de Méditerranée) : Direction interrégionale de la Mer (DIRM) Méditerranée, Agence de l’eau Rhône
Méditerranée Corse (AERMC), Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement
(DREAL) Provence-Alpes-Côte d’Azur, DREAL Occitanie, DREAL Corse, Direction départementale des
territoires et de la mer (DDTM) des Bouches-du-Rhône, DDTM du Var, Agence française pour la biodiversité
(AFB), CEPRALMAR, Pôle Mer Méditerranée, Ifremer.
Le document stratégique pour la restauration écologique en Méditerranée s’inscrit dans la mise en œuvre du Plan d’action pour le milieu marin (PAMM).
Les initiatives en faveur de la reconquête de la biodiversité en mer se sont multipliées à compter des années 2010. Les services de l’État et les agences, en charge du financement, de l’instruction et de l’accompagnement
de ces projets, se sont accordés sur le besoin d’une vision commune de la restauration écologique en Méditerranée : ses objectifs, ses outils et territoires d’application, ses opportunités. Mais aussi ses enjeux de gestion en termes d’efficacité de l’action publique et de pertinence recherchée des opérations à venir.
Le présent document offre la synthèse, à la fois des travaux scientifiques d’importance menés au travers du programme DRIVER, et les conclusions de l’ensemble des projets de restauration réalisés depuis 2006.
Il rappelle ainsi les conditions et objectifs de la restauration écologique et offre un état de l’art des techniques innovantes et de leurs degrés de maturité.
Le caractère expérimental de l’ensemble des opérations aujourd’hui déployées demande une intégration plus forte de la restauration écologique dans l’ensemble des politiques existantes de non-dégradation et de gestion des usages en mer et sur le littoral. Le présent document institue ainsi la notion de Schéma territorial de restauration écologique (STERE). Cet outil de planification, à destination des territoires, offre une méthodologie intégrant de manière pluriannuelle des mesures de non dégradation, sur les rejets en mer notamment (STEP, ports), de gestion des usages (mouillages, plongée, pêche), de valorisation des zones artificielles existantes (ports, enrochements, récifs), d’expérimentation et d’innovation enfin sur la restauration d’habitats naturels, de connectivités et de fonctions écosystémiques complexes.
Cela se traduit par un atlas des zones jugées propices au développement d’un STERE à l’horizon 2021.