Erosion des berges liées au batillage, quelles solutions de protection utilisant du végétal ? Cas d’étude sur des plans d’eau de loisir.
Contexte & objectifs :
Dans une aire de loisir proche de Grenoble, des plans d’eau sont utilisés à des fins de baignade, de pêche ou de ski nautique. Ces pratiques semblent conduire à une érosion renforcée de certaines berges. Ces érosions progressent, détruisent la végétation en place et menacent les chemins de desserte. Des travaux de protection de berge de différents types ont été mis en place au cours des dernières décennies, tunage, génie végétal…
Si des techniques de génie civil lourdes restent possibles, le maitre d’ouvrage souhaite faire appel à des techniques douces intégrant du végétal, et permettant une meilleure intégration paysagère et un meilleur respect de la biodiversité.
L’objectif du stage est de travailler à l’amélioration des techniques de protection de berge contre le batillage à l’aide de technique végétale. Il s’agit ainsi :
- de faire une synthèse bibliographique des pratiques et expériences existantes
- de faire une analyse des berges et des ouvrages de protection de berge du site étudié
Approches & matériels utilisés :
Le stage débutera par une analyse bibliographique faisant le point sur les types de protection de berge utilisant du végétal pour protéger les berges du batillage (plans d’eau et voies navigable). Une analyse bibliographique complémentaire sera menée sur le phénomène de batillage sur le plan hydraulique.
Le stagiaire participera ensuite à une analyse du site d’étude. Il s’agira d’abord de qualifier toutes les rives du site par rapport à leur état (topographie, sol & végétation) et le type de batillage. Ce travail sera suivi par un retour d’expérience des différentes techniques de protection de berge mises en place sur le site de loisir étudié. Il s’agira ainsi de qualifier leur réussite notamment en fonction de leur âge, de la technique utilisée et du type de batillage.
A l’issue de l’analyse bibliographique et du retour d’expérience, le stagiaire pourra faire des propositions quant aux aménagements à mettre en place.
Rémunération du poste occupé :
554,40 euros/mois*
* Conformément au Décret 2009-885 du 21 juillet 2009 et de la circulaire du 23 juillet 2009 relative aux modalités d'accueil des étudiants de l'enseignement supérieur en stage dans les EPST.
Durée du stage :
Environ 6 mois à réaliser à partir de février ou mars 2018.
Modalités des candidatures :
Adresser par voie numérique une lettre de motivation et un curriculum vitae (avant le 15 novembre 2017) à Vincent Breton (vincent.breton@irstea.fr)
Profil recherché :
Formation initiale : Bac+4 (Master 2 ou école d’ingénieur)
Compétences recommandées :
Hydraulique,
Sciences de l’ingénieur,
Ecologie végétale,
Botanique,
Capacités rédactionnelles et de synthèse,
Rigueur, capacités d’initiative, aptitude au travail en équipe.